Une bien belle découverte pour mon premier Hamaguchi ! Quelques longueurs par moment (en même temps le film dure 3h !), mais le film est globalement bien rythmé. Le sujet du deuil a rarement été aussi bien traité, tout en douceur et sans jamais tomber dans le pathos.
Les scènes les plus réussies sont celle entre le metteur en scène et la conductrice, avec ce voyage poignant sur la fin. Mais j'ai été moins convaincu par les dialogues entre le metteur en scène et le jeune acteur, le portrait qu'on nous tire de Oto est exagérément élogieux, on nous raconte un être d'exception alors que ce n'est pas vraiment ce qui est montré au début du film, une femme passionnée mais avec des failles et des parts d'ombres.
J'aime beaucoup ce final, cette femme actrice sourdelancée dans un monologue dans un silence total c'est très beau.
Là où le film est le plus réussi c'est quand il tend vers l'épure, qu'il se libère de ces dialogues en huis-clos parfois longuets pour filmer ses personnages exister et se libérer en extérieur. Je pense à trois scènes :
la première c'est la répétition de la pièce en extérieur, la deuxième la ballade de Yusuke et Misaki en bord de mer, et la troisième leur voyage sur Hokaido dans le village natal de Misaki.
Une bien belle découverte pour mon premier Hamaguchi ! Quelques longueurs par moment (en même temps le film dure 3h !), mais le film est globalement bien rythmé. Le sujet du deuil a rarement été aussi bien traité, tout en douceur et sans jamais tomber dans le pathos.
Les scènes les plus réussies sont celle entre le metteur en scène et la conductrice, avec ce voyage poignant sur la fin.
Mais j'ai été moins convaincu par les dialogues entre le metteur en scène et le jeune acteur, le portrait qu'on nous tire de Oto est exagérément élogieux, on nous raconte un être d'exception alors que ce n'est pas vraiment ce qui est montré au début du film, une femme passionnée mais avec des failles et des parts d'ombres.
J'aime beaucoup ce final, cette femme actrice sourdelancée dans un monologue dans un silence total c'est très beau.
Là où le film est le plus réussi c'est quand il tend vers l'épure, qu'il se libère de ces dialogues en huis-clos parfois longuets pour filmer ses personnages exister et se libérer en extérieur. Je pense à trois scènes :
la première c'est la répétition de la pièce en extérieur, la deuxième la ballade de Yusuke et Misaki en bord de mer, et la troisième leur voyage sur Hokaido dans le village natal de Misaki.
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