Le Goût du saké

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Commentaires
13/04/2010 21:58:23
Seulement deux notes ? :(
05/03/2013 20:47:54
[lien]http://image.noelshack.com/fichiers/2013/10/1362510002-capture-d-ecran-2013-03-05-a-16-03-34.png[/lien]

Ozu qui rend même les usines magnifiques :snif:

Merci pour la galerie !
05/03/2013 20:51:18
Celle-ci m'a donné du fil à retordre. J'ai hésité à mettre le plan de la mariée, mais ce n'est pas vraiment un spoil chez Ozu... Qu'en penses-tu ?
05/03/2013 20:56:49
Je pense pas que ce soit un problème. Au moins deux autres de ses films se terminent exactement de la même manière, et puis comme tu dis c'est même une caractéristique de son cinéma donc c'est même mieux de la mettre !
15/12/2013 00:12:29
Pour mon 1500ème film, je voulais me faire quelque chose d'un peu spécial, et je me suis dit "pourquoi ne pas regarder un film d'un de ces réalisateurs reconnus desquels tu appréhendes l'oeuvre?"... J'ai longuement hésité entre Mizoguchi et Ozu. Au final, j'ai emprunté ni une ni deux, un DVD d'Ozu complètement au pif (parce que sa filmographie fait six kilomètres de long) à la vidéothèque de mon lycée et je ne regrette pas l'expérience. J'ai adoré.
Déjà, d'un point de vue plastique, c'est magnifique. Les fans d'Ozu ne plaisantent pas quand ils disent que le monsieur est un fou furieux du plan fixe :o)) Mais chaque plan est magnifiquement cadré et photographié, et au niveau de la couleur, c'est tout simplement somptueux. C'est complètement factice tout en étant complètement naturaliste, c'est assez dingue... Et tout comme un Edward Yang ou un Hou Hsiao Hsien, Ozu capture magnifiquement les prestations de ces acteurs. Ils sont tous excellents de manière générale, mais Chishu Ryu m'a halluciné. De derrière l'écran, on peut presque ressentir, ou en tout cas imaginer, toute la gentillesse du monsieur, et pas que du personnage. Rien que par sa façon de bouger, de parler, ses expressions et ses mimiques, son personnage en devient touchant. Un très très grand acteur.
Et évidemment, c'est très touchant comme film.
15/12/2013 00:28:19
Génial ! Tu commences avec le dernier du coup :o))

Mais franchement ça a peu d'importance, tu aurais pu commencer avec n'importe lequel de ses films d'après guerre, le résultat aurait été le même. Ça fait plaisir en tout cas que tu aies tant apprécié ! Et je suis complètement d'accord avec ce que tu dis sur Chishu Ryu.

Je vais le revoir au ciné dans pas longtemps perso. Ma note est un peu basse quand même, je me rappelle que le film m'avait un peu choqué tant il ressemblait à Printemps Tardif. Mais bon c'est aussi ce qui fait la beauté d'Ozu, il travaille inlassablement les mêmes personnages et les mêmes thèmes, jusqu'à se rapprocher de la perfection.
15/12/2013 00:36:02
Tu commences avec le dernier du coup :o)) "

En effet, je m'en suis rendu compte au moment de le noter, je pensais que le film avait 10 ans de moins :rire:
Je continuais enchainer plusieurs films d'Ozu prochainement, mais s'ils se ressemblent tous autant, je vais peut-être laisser un peu plus de temps avant le prochain!
17/08/2015 22:47:52
Il y a une belle contradiction dans ce Ozu, entre d'un côté une mise en scène aux couleurs flashies, symbole du modernisme de l'époque et rappelant un peu Mon oncle de Tati, et de l'autre un propos bien plus "traditionnaliste", sur la fille à épouser, car il faut qu'elle ait un mari. L'alliance des deux est curieuse et intelligente. Mais bon ça ne suffit pas à faire un film... J'arrête avec ce réal, parce que les dialogues, le style Ozu, la longueur du film, je n'y arrive pas.
16/07/2021 03:43:00

Intéressant pour un premier Ozu .. par contre j'ai choisi au hasard sur Mubi et du coup j'ai fait la même erreur que Zering en commençant par son dernier. Je me suis bien rendu compte en cours de visonnage que c'était pas optimal pour assimiler tout le bagage de Ozu derrière et le propos global de son film.


Je vais donc en parler rapidement puisque ca nécessitera un revisionnage quand j'aurais vu plusieurs de ses autres films. Globalement je dirais que j'ai souffert pendant 40 minutes et que l'heure qui suit m'a bien plus plu et intéressé. À partir de la scène du  patriarche qui retrouve par hasard un ancien soldat de la marine dans un bar (jolie scène) en gros. Avant ça j'ai eu du mal parce que c'est une succession de scènes de dialogues assez rébarbatif et je ne voyais pas du tout ou le cinéaste voulait en venir .. On comprend bien que Ozu nous parle d'un japon qui est le cul entre deux chaises au point de vue des traditions et qui semble -quoiqu'il arrive- foncer tout droit vers la "modernité" .. en plus de cela le regard des japonais sur leur histoire m'intéresse toujours, surtout vis a vis de la seconde guerre qui est évidemment un évènement crucial. J'ai beaucoup aimé la façon dont Ozu -avec délicatesse- nous décrit comment cet evènement reste une blessure profonde qui laisse place à toute sorte de sentiments contradictoires. L'acteur principale est très convaincant, on peut lire plein de choses sur son visage, il a une tête qui respire la bonté, l'autorité et la sagesse.. parfait dans son rôle de chef de famille, donc.


J'aurais bien aimé que le film se termine un peu plus tôt  par exemple, juste après le mariage; quand le patriarche est en train de boire avec ses amis ou quand il est de retour dans le bar "de la marine"... mais les derniers plans de la maison familiale dans le silence de la nuit avec le personnage qui reste éveillé, seul et saoul, sont assez beaux et mélancoliques.


Sinon "le style" de Ozu me faisait peur au début mais finalement j'ai plutôt apprécié cette économie de mouvement au fil des minutes. C'est très efficace et ca fait longtemps que j'avais pas vu le champ/contre champ utilisé avec autant de fluidité.

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