Cléo de 5 à 7

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Commentaires
26/03/2012 00:02:55
Le temps réel donne un vrai effet de ... réel. On suit Cléo et les autres personnages dans une partie de leur vie et on a l'impression qu'ils existent même si on ne fait que les croiser un instant. L'histoire est finalement touchante.

Et la mise en scène est exemplaire, logique c'est de la Nouvelle Vague. Les clins d'oeil sont très bons aussi.
18/11/2013 21:17:26
C'est à la fois sympa et bizarre de voir des endroits qui me sont très familiers 40 ans plus tôt. Voir les personnages évoluer dans ce cadre, dans ces lieux, l'effet de réel prend encore une plus grande ampleur pour moi.
24/03/2014 09:00:43
Un film plein de charme, j'ai adoré ce déroulement en temps réel qui s'inscrit vraiment dans les idéaux de la nouvelle vague.
Le vieux Paris est splendide.
08/03/2016 04:03:10
Je me suis appliqué à faire une galerie rendant le plus bel hommage possible à l'une de mes photographies N&B préférée !
08/03/2016 10:18:06
Dommage de l'avoir fait avec un rip pixelisé et verdâtre. :hap:
08/03/2016 12:04:18
J'ai regardé le film comme ça et ça ne m'a pas dérangé du tout. :o))

(surtout qu'il y a un "cadre dans le cadre" du coup c'était suffisamment petit pour qu'on ne voit pas que ce soit pixelisé)
02/10/2016 20:00:02
C'était bien chouette, très nouvelle vague, tout comme j'aime :oui: .
24/03/2019 15:13:22
« C'est réussi comme un enterrement avec beaucoup de monde. »
09/07/2020 23:40:44

Quel premier contact avec le cinéma d’Agnès Varda :bave: 


Cléo de 5 à 7 part d’un postulat ultra-simple : une jeune chanteuse doit tuer une heure et demi dans l’attente d’une nouvelle qui va probablement changer sa vie. Et c’est là toute la brillance de ce film en temps réel qui va prendre ce prétexte de remplissage pour enchaîner les séquences de pur cinéma. Parce qu’on sent que Varda a ses références, comme pour toute la Nouvelle Vague il y a cette volonté de se nourrir du cinéma hollywoodien tout en en détournant les codes (ici notamment la comédie musicale ou romantique), sans jamais être dans de la pure déconstruction toutefois. 


C’est extrêmement riche, on passe de numéros chantés à des séquences nettement plus modernes (les balades en taxi ou les observations en terrasse), voire même à un film dans le film des plus surprenants. D’autant plus que Varda a une sacrée maîtrise des moyens cinématographiques, il suffit de voir les quelques scènes où elle utilise des plans longs et d’élégants travellings et joue avec des miroirs, puis plus loin avec des statues, tout est millimétré, c’est sublime...


Le tout toujours au service de cette superbe héroïne et de son cheminement qui va progressivement s’éloigner de la superficialité dans laquelle elle s’enferme pour toucher à une forme d’essentialité. Ca me rappellerait presque une version moins dépressive du Feu Follet de Malle.