C'est après avoir vu ce genre de film que je me demande comment certains osent encore dénigrer aussi impunément le cinéma français.
La confrontation entre ces deux géants du cinéma, Jean Yann (magistral, qui campe ici un "beauf" irascible, égoïste, "imbouffable") et Michel Duchaussoy (obsessionnel, animé par la seule vengeance) et incroyable, le tout superbement mis en scène par le grand Claude Chabrol.
"Un modèle du genre" pour reprendre l'expression de Wikipedia, parfaitement adaptée. Haletant de bout en bout.
Je me suis précipité en écrivant mon précédent commentaire, y laissant ainsi de belles coquilles. J'en profite donc pour les corriger.
* Jean Yanne
* est incroyable
Personnellement, j'ai trouvé la prestation de Jean Yanne proprement fascinante dans ce contre-emploi !
En tout cas, il s'agit là de deux Grands.
N'oublions pas non plus la toute jeune Caroline Cellier qui se révèle au final très convaincante.
Bah Jean Yanne n'est justement pas à contre-emploi ici je trouve. C'est vraiment son pur domaine. C'est exactement là où je l'attends, en gros salaud.
Suivre l'évolution de Duchaussoy a été bien plus intéressante pour ma part.
Ah oui, ça change tout là.
Mais je pense quand même que certaines personnes peuvent avoir ces traits de caractère (bon, je ne pense pas qu'elles aient une famille si c'est le cas ^^), mais je suis un peu plus d'accord avec toi du coup.
Je ne connais pas Yanne personnellement ( ), mais dans ses sketches, ses autres films, ou même dans des sortes d'interviews, de pensées quotidiennes etc... il "incarne" quand même la plupart du temps un homme bourru, cynique, franc.
Bon oui, dans Que la bête meure, il rajoute de la méchanceté pour rendre son personnage vraiment détestable, ce qu'il n'est pas dans "Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" par exemple.
Mais au final j'espère bien pour lui que c'était un rôle contre-nature
Je suis quasiment sûr d'avoir entendu du dire de lui qu'il s'agissait d'un homme parfaitement raffiné. Mais peut-être suis-je dans le faux. Cela dit, c'est en partant de cette idée bien précise que je me suis "lancé" (maladroitement) plus haut.
Dans la vie, De Funès était bien à l'opposé de ses rôles de "surexcité teigneux".
Enfin l'important, c'est que NOUS NOUS SOMMES COMPRIS !
La confrontation entre ces deux géants du cinéma, Jean Yann (magistral, qui campe ici un "beauf" irascible, égoïste, "imbouffable") et Michel Duchaussoy (obsessionnel, animé par la seule vengeance) et incroyable, le tout superbement mis en scène par le grand Claude Chabrol.
"Un modèle du genre" pour reprendre l'expression de Wikipedia, parfaitement adaptée. Haletant de bout en bout.