Sonate d'automne... le titre est bien choisi. Les couleurs de l'automne imprègnent tout le film : que ce soit les feuilles jaunes à l'extérieur de la maison, l'aube et le crépuscule qui font tout baigner dans une atmosphère dorée, les couleurs de la maison elle-même...
De ce que j'ai vu, le plus pictural des films de Bergman. Ce plan m'a beaucoup touché, en ce sens :
La même composition, la même lumière, que dans les toiles des maîtres.
Mais le film vaut surtout pour ce que Bergman maîtrise par-dessus tout : dévoiler les fissures des êtres après nous les avoir présenté comme parfaitement heureux.
Ah, après le Septième Sceau j'avais peur d'une autre déception et finalement voilà un Bergman que j'ai carrément apprécié.
Les situations, dialogues, sont tellement cruels, durs... L'ambiance est carrément réussie. En ce sens je rejoins totalement Minimus sur le côté esthétique ultra réussi du film. L'atmosphère dorée, les couleurs d'automne, et les plans picturaux en effet, toujours lors des "flashback" d'ailleurs.
Premier Bergman.
Déroutant mais vachement intéressant. Les 20 dernières minutes sont d'une intensité époustouflante. Quel jeu d'acteur bluffant.
Je m'abstiens de noter, pour le moment.