The preeminent dramatist of China’s rapid 21st-century growth and social transformation, Jia Zhangke has taken his boldest approach to narrative yet with his marvelous Caught by the Tides. Assembled from footage shot over a span of 23 years—a beguiling mix of fiction and documentary, featuring a cascade of images taken from previous movies, unused scenes, and newly shot dramatic sequences—Caught by the Tides is a free-flowing work of unspoken longing, carried along more by music than dialogue as it looms around the edges of a poignant love story.
The film mostly adheres to the perspective of Qiaoqiao (Jia’s immortal muse Zhao Tao) as she wanders an increasingly unrecognizable country in search of long-lost lover Bin (Li Zhubin), who left their home city of Datong seeking new financial prospects. The always captivating Zhao carries the film with her delicate expressiveness, while Jia constantly evokes cinema’s ability to capture the passage of time and the persistence of change: of people, landscapes, cities, politics, ideas.
Si ça c'est pas le pitch ultime pour n'importe quel fan de JZK... J'ai zappé son précédent qui ne me faisait pas envie mais là...
Que c'est bon de voir JZK continuer à documenter les changements de la Chine de son époque.
Ce que j'attendais le plus de ce film, c'était son aspect composite et la réutilisation de rushes de ses précédents films. Sur ce point, je dois dire que j'ai un avis mitigé. Comme souvent chez ce cinéaste, il y a de très belles envolées occasionnelles. De moments de flottement hors du temps très beaux. Il y a certains plans pendant lesquels la cohabitation entre éléments du passé et du présent fonctionne très bien. Mais, dans l'ensemble, je trouve que le film manque de régularité dans son homogénéité. On en a beaucoup au début, mais trop peu à la fin. Ca s'explique facilement par la narration, mais c'est justement, à mon sens, la narration qui est le point faible du film. Le tout manque de liant. Sans voix off, avec très peu de dialogues, un recours à la facilité avec l'utilisation de pancartes... Tout est trop laissé à l'interprétation. Dommage, car j'ai beaucoup apprécié l'utilisation de la musique. Et l'intemporelle Zhao Tao est toujours au rendez-vous.
Un bon film, mais probablement pas la meilleure porte d'entrée dans la filmo du monsieur.
Les feux sauvages est sans doute le film le plus radical de Jia Zhang-ke. On retrouve absolument tout son cinéma, il a tout mis : l’évolution de la Chine, le temps qui passe, Zhao Tao, le barrage des trois gorges, différentes époques qui se succèdent... et bien évidemment un mélange de documentaire et de fiction brouillant les pistes sur ce que l'on est en train de regarder...
Forcément pour un nouveau venu dans le cinéma de Jia Zhang-ke ça semblera totalement austère, voire incompréhensible : les dialogues sont inexistants sauf pour les parties plus documentaires, il n'y a pas réellement d'intrigue... et pourtant on a un film incroyable avec trois parties très différentes chacune montrant une époque et la relation entre les deux personnages principaux.
Je dois dire que j'ai une très nette préférence pour la première partie qui est quasiment uniquement composée de scènes de danse, de fête et de chant, il n'y a pas d'histoire, on n'a aucune idée de vers où veut aller le film il y a juste des gens qui dansent sur la musique autant improbable qu'entraînante. Il y a un côté expérimental dans la manière avec laquelle les séquences s'enchaînent sans ordre, où une musique succède à une autre... La deuxième partie est composée avec des chutes de son film Still Life de 2006, filmé au barrage des Trois Gorges, les rares dialogues sont indiqués avec des cartons comme dans un film muet (je suppose qu'on ne pouvait pas prévoir 19 ans plus tôt les dialogues), ça participe à donner un aspect "fragments" au film, les fragments d'une vieille histoire d'amour dont on recollerait les morceaux. La dernière partie est plus classe et se déroule à l'époque actuelle, en plein covid.
On arrivera à être surpris même si on connait déjà bien le réalisateur par ce surprenant mélange, qui arrive malgré tout grâce à son fil rouge à créer une certaine unité dans ce patchwork d'époques et d'idées.
The preeminent dramatist of China’s rapid 21st-century growth and social transformation, Jia Zhangke has taken his boldest approach to narrative yet with his marvelous Caught by the Tides. Assembled from footage shot over a span of 23 years—a beguiling mix of fiction and documentary, featuring a cascade of images taken from previous movies, unused scenes, and newly shot dramatic sequences—Caught by the Tides is a free-flowing work of unspoken longing, carried along more by music than dialogue as it looms around the edges of a poignant love story.
The film mostly adheres to the perspective of Qiaoqiao (Jia’s immortal muse Zhao Tao) as she wanders an increasingly unrecognizable country in search of long-lost lover Bin (Li Zhubin), who left their home city of Datong seeking new financial prospects. The always captivating Zhao carries the film with her delicate expressiveness, while Jia constantly evokes cinema’s ability to capture the passage of time and the persistence of change: of people, landscapes, cities, politics, ideas.
Si ça c'est pas le pitch ultime pour n'importe quel fan de JZK... J'ai zappé son précédent qui ne me faisait pas envie mais là...
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