Pendant longtemps c'est un espèce de clip abject d'une caricature de ce qu'est le "bonheur".
Et puis tout d'un coup ça part en live, avec un côté limite immoral, je me demande donc qu'est-ce qui est le pire : vouloir montrer une parodie de ce qu'est le bonheur ou bien instaurer un enjeu dramatique presque immoral ? Enfin ça n'empêche pas que je me suis bien fait chier, bombarder du Mozart de la sorte, à part à la dernière scène (assez ambigüe et réussie, sorte de délivrance ultime) ça casse les oreilles.
En effet un film très subversif qui a du provoquer un beau tollé à sa sortie. Agnès Varda signe ici une oeuvre avec une identité formelle forte et un sens du montage assez incroyable. C'est bourré d'idées de cinéma et j'admire à quel point elle bouleverse les moeurs et les conventions à une époque où la révolution sexuelle n'était pas encore passée par là.
Par contre j'aurais toujours du mal avec ces prises de sons crades typiques de la Nouvelle Vague
Et puis ça montre le rôle de la mise en scène pour les sentiments.