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Sayat Nova - La Couleur de la grenade
Sergei Paradjanov
-
1968
Paterson
Jim Jarmusch
États-Unis
2016
1h53
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Ø
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Commentaires
Siry
28/05/2016 01:06:42
Adam Driver dans le rôle d'un chauffeur de bus... C'est
Bardamu
le directeur de casting ?
Zoomat
21/12/2016 21:46:34
"I don't like you Marvin..."
MrBlondin
22/12/2016 16:40:33
Un peu pépère et complaisant sur ce coup Jarmusch quand même.
absinthe
01/01/2017 20:55:08
Je ne trouve pas que ce soit complaisant, au contraire j'ai été vraiment séduit par la capacité du film à être à la fois prudent et puissant, tendre et poignant, apathique et présent. Au-delà d'un film sur la “banalité du quotidien”, j'ai beaucoup vu un film sur la dépression, la fatigue, l'aliénation – et le tout passe par la prestation d'Adam Driver qui campe un personnage complètement lessivé – cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un personnage aussi triste dans un film. Son regard humide, son inertie, ses réponses lacunaires, tardives, en font le protagoniste d'un film que j'ai trouvé d'un fatalisme intrinsèque assez assommant.
Mais ce qui me marque et me charme le plus, c'est la densité allégorique du film. Ce personnage qui porte le même nom que sa ville, qu'il porte au-dessus de son front sur la pancarte du bus qu'il conduit, cette fille qui s'habille comme son instrument et qui fait des pâtisseries à l'image de sa garde-robe (ou vice versa)... il y a comme un message tacite sur la souplesse textile de l'âme humaine (et de la vie), qui peut être à la fois géographique, mécanique, musicale, saccharine, …, comme si tout avait son énergie d’atterrissage, sa charge dramatique intime. C'est un film sur la complexité et la richesse des matières existentielles, qu'elles soient absurdes, ordinaires ou dépressogènes, qui n'accable pas le téléspectateur avec de l'affectation toxique, qui adopte un ton résolument désabusé mais cohérent, qui fait l'économie d'un quelconque développement narratif mélodramatique, et il fait tout cela très bien.
Mordechaye
06/01/2017 19:54:03
Très très bien même, je regrette juste la séquence avec le poète japonais à la fin qui m'a semblé un peu trop lourde là où le reste du film est vraiment plus subtil (même s'il fallait qu'arrive une séquence comme celle-là pour ramener le personnage "dans le droit chemin").
En tout cas j'ai été très sensible à la banalité du quotidien de Paterson, absinthe l'a déjà très bien exprimé mais j'ai rarement vu quelque chose d'aussi constant au cinéma. Cette manière qu'a Jarmusch de ne jamais trahir son projet initial (jusque dans l'apparition des péripéties diverses qui sont la trivialité même) et de conserver son tempo lent tout du long sans jamais dévier ça m'a beaucoup touché. Et puis l'épure se retrouve jusque dans la structure du film qui ne s'embarrasse jamais de personnages et de détours superflus, et c'est vraiment appréciable à l'heure où les longs palabres explicatifs pourrissent de nombreux films: à nous de compléter (ou non) les blancs et tant pis si l'on ne s'explique pas tout.
Kino
12/01/2017 00:41:56
Mignon tout plein. Mais au delà de ça, il y a quelque chose de très pur dans ce Paterson, que l'on pourrait sans grande réflexion étiqueter de film indépendant US lambda. C'est oublier ce qu'il y a à tirer de cette veine flegmatique et de cette captation de l'anodin.
C'est ce que le plus aimé ici : cette humilité profonde de Jarmusch qui se la joue résolument mineur, sans enjeux, qui ne louvoie pas.
Pari gagné : à force de répétition, le film réussit à en extraire une musicalité très subtile. Paterson est à l'image des poèmes de son protagoniste éponyme : simples, quotidiens, routiniers et sans fioritures, sans rythmique marquée mais jouant ici et là d'assonances et d'allitérations filmiques.
Toutes proportions gardées, on pourrait dire que Paterson est l'un de ses films qui parviennent à acquérir une substance et une structure entièrement poétique. Pas donné à tout le monde.
MrBlondin
12/01/2017 01:24:02
Mouais, un peu dur de qualifier le film de "pur" tant il apparaît comme un assemblage factice et appuyé de motifs et de scènes décalquées des autres Jarmusch, dénaturés dans toute leur fraîcheur et leur spontanéité. Jarmusch n'est plus "pur", les années ont passé et Paterson est un film de vieux (le NY indie des 80s c'est fini). En tout cas, son précédent film (quand même bien meilleur) me laisse maintenant à penser qu'il ne devrait plus se consacrer qu'à un cinéma plus dandy et hiératique.
Message édité
Moriarty
14/01/2017 02:46:33
Je viens tout juste de réaliser que les deux jeunes adultes anarchistes qui discutent dans le bus sont en fait les deux gamins de Moonrise Kingdom
Dimitri
20/01/2017 16:35:21
Merci MoMo. Je savais bien que j'avais déjà vu leurs bouilles quelque part.
(honte sur moi)
Parkko
23/04/2017 15:31:42
Golshifteh Farahani elle fait un après-midi de guitare et elle arrive déjà à jouer une mélodie simple mais avec variation et sans erreur.
J'sais pas mais moi quand j'ai débuté la guitare je galérais pour foutre mes doigts et appuyer sur les cordes. C'est un détail cette scène mais elle est clairement méga talentueuse quoi.
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