Les Dieux du stade : La Fête des peuples

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Commentaires
26/03/2011 13:25:49
Rammstein :bave:
Need le voir
10/06/2013 23:53:29
J'allais faire une critique concise mais je vois que reso a déjà tout dit. Effectivement ce film n'a pas à prendre comme un film de propagande, les jeux olympiques ici, c'est un peu on oublie qui est qui, même Hitler se montre fair-play quand son pays perd.
Sinon c'est super impressionnant ( et pourtant les Jeux Olympiques ne sont pas ma tasse de thé ! ). Alors on parle souvent des victoires d'Owens à l'athlé, mais son 8m06 au saut en longueur tellement inattendu est juste magique. Et sinon, les sauts à la perche, encore aujourd'hui on a le coeur qui bat, je peux vous l'assurer.
Avec ce film, Leni m'a montré qu'elle a toute d'une grande cinéaste. Sa façon de filmer, le montage effectué, les plans, la musique utilisée, ça forme un tout extraordinaire. Plus d'un an pour en arriver à ça, le résultat en vaut la chandelle.
Oh et l'absence de commentaire superflu, un plaisir. Vraiment si les jeux olympiques aujourd'hui passaient comme ça à la télé, le taux d'audimat gonflerait rapidement. Leni ne s'est pas contenté de filmer paresseusement les jeux, la caméra suit les athlètes de telle façon que nous spectateur vivons les jeux !
J'aimerais retrouver la musique à la fin du marathon, elle était splendide et parfaite.
Bon, je passe direct à la partie 2.
04/12/2016 00:54:06
Comme l'a très bien dit Reso, les "petits moments de beauté fortuits" ont été pour moi le coeur du film. Un officiel en cravate assis par terre, les athlètes au chaud sous une couverture en attendant leur tour... je n'avais jamais tenu aussi longtemps devant des J.O d'été, les ralentis sont absolument sublimes. Et je m'attendais bêtement à une réalisation chauvine ou du moins partiale, rien du tout, le ralenti intégral du triple saut d'Owens m'a surpris autant que subjugué. J'ai même versé une micro larme sur l'hymne japonais :hap:
Big up à la délégation française, généreuse en salut nazi !
18/05/2019 20:53:27
"Big up à la délégation française, généreuse en salut nazi !"

Je profite de mon passage sur cette page pour corriger cela. Il ne s'agit pas de saluts nazis mais d'un salut olympique tel qu'il était pratiqué avant guerre.

Je sais bien que nous comptions pas mal de collabos mais pas encore en 1936, du calme :hap:
18/05/2019 21:39:24
Ah oui effectivement je viens de lire l'anecdote, mais il faut dire que le montage de Riefenstahl fait tout pour nous induire en erreur, on voit les délégation autrichienne qui salue, puis italienne qui salue aussi, puis la délégation française s'avance, plan sur Hitler qui salue et la de nouveau la délégation française, bras tendu cette fois comme en réponse au furher.

De toute façon je n'aurais pas dit "collabo" mais plutot "sympathisants" :hap:
21/05/2019 09:48:35
Clairement Leni Riefenstahl en a joué et c'est aussi ce qui rend la propagande habile. Quel film ! Celui qui m'a donné envie de me mettre à la muscu ! :hap:
28/06/2021 23:31:37

Merci à Résolution de l'avoir conseillé dans une vidéo où il tacle une féministe pour son top réalisatrice pété.


"caméra captant parfois quelques petits moments de beauté fortuite" 

Dont un spectateur simulant une fellation lorsque c'est le tour des femmes de concourir ou alors j'ai l'esprit trop tordu :hap:


Sinon les 20 premières minutes sont exquises avec tous fondus enchainés jusqu'à aboutir au discobole remplacé progressivement par le corps d'un athlète ou la rigueur est désormais au mouvement, à la beauté et la précision du geste. Du coup avoir tous ces corps nus se mouvant dans un noir et blanc sublime, très souvent en contre plongé et contre jour c'est très érotique et lyrique.

Le relais de la flamme olympique à travers l'Europe est un grand moment de cinéma à lui tout seul rien que dans la façon de concevoir le montage de mettre en image les différentes villes traversées sur la carte, on dirait qu'elle a utilisé du cellulo pour superposer plusieurs éléments.

Pour la compétition en elle même c'est quand même impressionnant parce qu'on retrouve aujourd'hui pas mal d'outils utilisés par la Madame mais ici c'est carrément dans un but plastique, les ralentis sont sublimes et n'ont jamais aussi bien mis en valeur la prouesse des athlètes et la beauté aérienne des corps humains. D'ailleurs à ce propos j'ai visionné la dernière partie de la suite (Olympia 2) et les plongeons sont tellement envoutants! Je vois carrément Sogo Ishii le mettre en scène de la même manière 60 ans plus tard avec son August in the Water.


La scène que je préfère : le flambeau olympique brulant sous un soleil incandescent au sommet de la foule avec l'hymne de Richard Strauss...le rendu est ouf.


Je rajoute que d'un point de vu sportif c'est très enrichissant quand on regarde les différences techniques avec ce qui se fait actuellement, c'est toujours rigolo de se dire que fosbury n'était pas encore passé par là et que les athlète sautaient encore en ciseaux à cette époque, on a mal pour les compétiteurs qui n'ont pas de matelas pour se réceptionner et j'ai souris quand j'ai vu des types faire des trous dans la terre lors des épreuves de sprint  (les  starting-block n'existant pas encore).

Même au niveau des records c'est ouf le progrès qu'on fait nos athlètes depuis.

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