Notes
Close-up
Abbas Kiarostami - 1990
J'ai d'avantage pensé à Hiroshi Ishikawa avec ce spleen ambiant et ce personnage qui a du mal à s'ouvrir aux autres.
Les moments de grâce je m'en suis pris plein la tronche pendant 1h30, c'est bien accentué par les diverses rencontres fugaces que fera le personnage, il en va de même pour la raison de son départ et de sa relation a priori difficile avec sa mère, le film reste très flou à ce sujet et sur beaucoup de choses, j'ai beaucoup apprécié on a l'impression de découvrir Mugiko comme les élèves de la classe, en cours d'année sans grande conversation de sa part (elle est quand même excessivement maussade).
Les entraînements de Mugiko, la représentation finale de Kabuki sous forme de Bunraku sans marionnette est vraiment magnifique, ce sont des instants vraiment gracieux comme dit plus haut.