J’ai aimé les surpimpressions. J’ai aimé l’utilisation de la musique. J’ai aimé la prégnance du décor (dont les personnages semblent parfois faire partie intégrante). J’ai aimé cette douce amertume. J’ai aimé la délicatesse et la subtilité de la mise en scène. J’ai aimé la philosophie ozuesque. J’ai aimé la façon dont tout est arc, cercle et cycle. J’ai aimé ce simple plan sur l’eau qui s’écoule. J’ai aimé ce plan là également. Et j’ai aimé la façon dont la fermeture du film répond à son ouverture (parce que tout est cycle).
Pour ma part j ai été très marqué par cette obsession du contact par les mains, avec un souvenir qui se déforme en fantasme, il me semble.
C est vraiment les dernières 20 minutes qui ont fait pour moi que le film tenait un aboutissement dans son univers isolé dans les contrées chinoises, en témoigne le plan de debut/fin.
Plutôt "Meh" de mon côté, mais je pense que certains paramètres ont joué contre mon ressenti : la copie "délavée" du film, le fait que ma copie contenait des sous-titres incrustés pas très nets et qui défilaient rapidement et pour finir le fait que c'était mon dernier film et qu'il était très tard.
Ce ne serait pas une mauvaise chose de le revoir l'année prochaine.