Pour moi je dirais un Kubrick, 2001 ou orange mécanique pour le fait que le réalisateur réalise un vrai travail sur la forme qui est néanmoins accessible à tout le monde à condition d'accepter cette idée que le cinéma est un art bien avant d'être un simple divertissement mais avec en plus un vrai fond critique de la société pour OM et de l'homme en général pour 2001.
S'il est compliqué de réduire à "une" idée de cinéma, je vais simplement dire la première, enfin celle qui me tient le plus à coeur, et qui est représentée par mon top 3 (Muholland Drive - Huit et Demi - Solaris), c'est celle de la notion de désir au cinéma, au sens imagé du terme, le désir qui se mêle au fantasme, la représentation par différents cinéastes et à différentes époques de cette notion de fantasme.
J'aime le cinéma visceral, subversif, émotionnelle, esthétique, chaotique, pessimiste, optimiste, grand public, personnel, divertissant et donc accessible à tous mais sans oublié d'être un film d'une grande richesse sociale, et Tsui Hark répond parfaitement à cette vision que je me fais du cinoche.
Tous ses films sont d'immenses pots pourris ou s'entrechoquent des genres, des tonalités, des idées que tout opposent tout en restant parfaitement cohérent dans leur structure narrative. Tsui Hark est un réalisateur très grand public, ce qui ne l'empêche pas, comme dit précédement, d'aller à contrario de l'opinion public (parfois ça lui a fait très mal, cf: The Blade), d'imposer son propre style, et d'offrir aux spectateurs des films, autant révolutionnaire dans la forme que dans le fond, en bafouant et en détournant les genres les plus codifiés du cinéma HK.
Il était une fois en chine 2 correspond parfaitement à ces critères. Voyez le. (le 1 avant)
Ou comment offrir au spectateur sa vision la plus personnelle du personnage de Wong Fei Hung, icône mythique de la culture chinoise, et qui a eu droit à plus de 60 (Zering doit connaitre le chiffre exact) adaptations différentes , paris osé et réussis de la part de ce génie du 7eme art, qui nous offre de la plus belle des manières, le Kung Fu Pian le plus en phase avec son époque (pré rétrocession de 97).
Ouais, trois fois trop long malheureusement. Il te faut grand max 494 caractères (vu que je rajoute les pseudonymes pour savoir qui a écrit quoi).
Après, pour les autres, j'imagine qu'il y a quand bien même une ou quelques petites idées qui définissent votre idée de perfection cinématographique. Je me rends compte en me lisant que finalement ma vision de cet art est une idée qui correspond à énormément d'autres choses, juste le langage ciné est l'idée particulière ici.
Mélange des genres, subversion, émotions, visceralité, voilà ce qui définit pour moi ce que j'aime le plus dans le cinéma.
Les films de Tsui Hark sont d'immenses pots pourris ou s'entrechoquent des genres, des tonalités, des idées que tout opposent tout en restant parfaitement cohérents dans leur structure narrative.Il était une fois en chine 2 correspond parfaitement à ces critères. Reprenant une icône mythique de la chine traditionnelle, tout en proposant aux spectateurs le Kung Fu Pian le plus en phase avec son époque, et sans aucun doute, le plus émotionnel.
(Si c'est encore.. trop long, tu peux supprimer la phrase après "critères")
Vous pouvez même prendre plusieurs films, parce que les annotations sont limitées à 500 caractères, ce qui fait que j'ai dû raccourcir mon texte.