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Commentaires
Fuz
15/09/2011 13:59:53
J'ai vu des passages en cour aujourd'hui ça a l'air très intéressant.
tadanobu
04/08/2012 14:24:56
C'est dans la même veine que Moving ahead, en moins personnel.
Hawai
04/08/2012 14:48:45
Est-ce qu'il y a un rapport avec l'oeuvre de Thoreau ?
tadanobu
04/08/2012 14:54:36
Je n'ai pas lu le livre, mais d'après ce que j'ai vu sur la page Wiki, je pense que c'est une sorte de référence, une sorte d'équivalent cinématographique.
Hawai
04/08/2012 17:39:56
Ok merci, intéressant alors !
Elliot_le_Wombat
02/09/2012 05:07:03
Les sous titres sont capitaux, ou on peut faire sans...?
Clyde
22/04/2013 01:45:44
Les screens donnent envie
Garbage
14/07/2013 17:06:39
C'est un 4 vraiment gentil, car je considère que même si je m'ennuie à mourir et trouve le tout sans aucune émotion, je peux pas mettre moins à un Mekas, cela m'est pas possible, il y a toujours une beauté particulière dans son style, unique.
Trop impersonnel, trop en accéléré, aucune émotion ressentie, c'est un peu tout l'inverse de As I Was Moving... ; il y a des scènes super longues (cirque, mariage, fête post-mariage), qui m'ont chacune un peu plus éloigné du film.
Même le choix des musiques, hormis peut-être Chopin (évidemment...), ne m'a pas enthousiasmé. Vers la fin j'ai préféré, des longs moments en silence, peut-être que finalement c'était plus supportable ainsi.
Mais voilà 3h sans ressentir aucune émotion, aucune nostalgie, toute la force de As I Was Moving... a semble-t-il disparu.
Garrincha
14/07/2013 17:56:48
En même temps, la nostalgie est peut-être un peu plus difficile à capter et à percevoir en 1969, soit sur le vif, qu'en 2000, quand on est septuagénaire..
Walden ne joue pas sur la même corde ; tandis qu'As I was moving ahead est une tentative de faire revivre le passé, Walden est une tentative de faire vivre le présent. Forcément, en terme de rythme, d'impact, de thèmes brassés, les deux vont être très différents l'un de l'autre. L'émotion est certes plus ardue à dénicher, d'autant qu'émouvoir n'est pas le but premier de Walden, qui serait plutôt de faire respirer l'air du temps, de synthétiser à travers son montage le zeitgeist du New York de la fin des '60s, mais l'émotion donc est quand même trouvable pour celui qui veut bien la trouver. Et Mekas le fait à travers le montage encore une fois ; c'est pas anodin s'il passe des soirées de la Factory de Warhol à l'escapade champêtre avec amis, femme et enfants. Y a un commentaire dans cette juxtaposition, une potentielle source de crise lacrymale.
Et il y en plusieurs disséminés sur les 3h, elles sont peu nombreuses, mais rareté est mère de richesse.
Enfin bon, certes c'est moins réussi que As I was moving ahead, mais ça n'empêche Walden d'être en lui-même un bien beau et singulier film je trouve.
Edgard_Mok
18/08/2014 00:53:55
« Walden ne joue pas sur la même corde ; tandis qu'As I was moving ahead est une tentative de faire revivre le passé, Walden est une tentative de faire vivre le présent. »
C'est intéressant ce que tu soulèves et je suis assez d'accord avec ta phrase, à un détail près, c'est d'ailleurs comme ça que je l'ai lu la première fois : "Walden est une tentative de faire revivre le présent."
Et je crois que c'est justement sur ce point que je préfère Walden à As I Was Moving Ahead... Dans Walden il y a un truc sur le souvenir, la mémoire beaucoup moins évident à réaliser, à faire resurgir, que l'autre film. Et Mekas, je sais pas comment, y arrive d'une façon ou d'un autre.
C'est comme si Walden, parce qu'il est dans une immédiateté trop grande, touche à de la mélancolie alors que As I was, parce qu'il bénéficie de ce temps, touche à de la nostalgie.
C'est marrant non ? Parce que si ça a à voir avec une question de temps, j'aimerais bien savoir, ce qui au fond, distingue les deux films ou la nostalgie et la mélancolie.
Du coup je repensais à cette phrase de Cyprien Gaillard (à propos de travaux qu'il a mené sur des espaces architecturaux dit révolutionnaires) :
« Ce n'est pas de la nostalgie, car je n'ai pas connu cette époque (...) L'anachronisme est une manière de se battre contre la nostalgie. L'anachronisme ne peut exister que si l'on garde un peu d'une époque que l'on veut préserver en y associant des éléments contemporains »
Justement si ce n'est pas de la nostalgie dont il parle, c'est à mon sens plus de la mélancolie. Et pour moi l'anachronisme constant dans Walden, c'est la ville, New-York, à la fois comme cette habitacle des souvenirs de Mekas, de ses habitants, de fêtes ,d'événements éphémères, uniques ou répétés (j'pense à ces plans sur la neige de "l'année dernière"), ce substrat de mémoire dans une ville actuelle, contemporaine, presque "sans Histoire" ; trop présente : à la fois dans l'espace (une ville immense car une ville moderne) et le temps (l'actualité constante de NY, sa rigueur formelle). NY c'est, somme toute, l'élément contemporain (pour reprendre les mots de Gaillard) sans mémoire, à laquelle Mekas y greffe petit à petit des souvenirs, des images.
C'est pour ça qu'à mon avis Mekas, dans As I was, passe beaucoup moins de temps à filmer directement l'aspect urbain, mais s'attarde plus sur ses proches et "the people". De ce point de vu là, les individus sont premiers (même si comme il le dit il ne les a jamais compris).
Walden, c'est un peu nous faire revivre des trucs que nous n'avons pas connu mais mieux encore : que la ville n'a jamais vraiment connu non plus. Pour prolonger ta phrase Garrincha, Walden c'est donc aussi une tentative de faire revivre un lieu, un présent sensoriel.
Et "so far", c'est là où réside toute la beauté du film.
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