La Jetée

Sans soleil est plus intéressant quand même

Il l'a dit sur le topic du festival, enfin je oense qu'il parlait de celui la

C'est ce que j'ai compris aussi.

"Cet instant qu'il lui avait été donné de voir enfant, et qui n'avait pas cessé de l'obséder, c'était celui de sa propre mort"

C'est une des plus belles phrases que j'ai entendu dans un film (mais c'est vrai que c'est pompeux et sans intérêt).

C'est le seul truc bien de ce "film" (l'idée pas la phrase). Il se trouve que Gilliam l'a mise en scène, lui.

Évidemment les images fixes c'est pas de la mise en scène...
Le cinéma, il est justement entre ces images fixes, dans ton cerveau. Marker nous donne quelques éléments (des images, des mots) très puissants, très captivants, très marquants. Le reste, c'est à nous de l'imaginer, de le rêver.

Essaye, tu verras, c'est vertigineux.

Le film fonctionne comme la mémoire (des images fixes qu'on met bout à bout pour reconstituer un souvenir). Tiens, mais c'est la mémoire c'est le sujet du film ! Le choix des images fixes serait donc cohérent et intelligent ?

Personnellement, j'ai jamais vu la mise en scène d'un film à ce point en accord avec son sujet.

(désolé du triple post)

C'est facile de dire que le film traite de la mémoire mais s'il ne dit rien d'intéressant dessus je ne vois pas l'intérêt.

On peut laisser place à l'imagination sans avoir besoin de recourir à ce procédé de photos. Le film de Gilliam le fait très bien d'ailleurs, parce qu'il en appelle aux émotions.
Là c'est froid, littéraire, intellectualisant... ça ne laisse aucune place au rêve justement.

Je plussoie carrément MacGuffin, ce film est énorme, la mise en scène (qui n'en est pas une donc ) est énorme, le récit est énorme (je vois pas en quoi le texte est plus pompeux que ça, donc pour toi The Go, dès qu'on utilise un langage un peu soutenu c'est pompeux?), etc etc... Et puis perso j'ai eu un faible pour l'ambiance, la musique, etc... Enfin je sais pas j'ai trouvé ça envoutant.