Dans le cinéma russe (et apparemment dans l'art russe en général), les émotions et les réactions des personnages sont amplifiées, exacerbées, appuyés notamment dans la composition des plans et dans le montage. Dans Requiem pour un massacre, ça passe notamment par une tendance assez forte à filmer les gueules, les visages des acteurs de manière récurrente. Personnellement, je trouve ça très puissant.
Dans Soy Cuba, par exemple, rappelle toi de la caméra qui suit le rythme effréné de la faux du paysan, c'est le même genre de manifestation cinématographique forte des émotions des protagonistes.
Je comprends que ça puisse déranger mais je ne trouve pas que ça soit une absence de subtilité.
Dans Soy Cuba j'ai trouvé ça génial et très cinématographique, ça a rien de vraiment "exacerbé". Puis j'ai même pas parlé de mise en scène, j'ai juste dit que je trouvé la dénonciation de la guerre pas très subtile, ouh sacrilège