Notes
Sonate d'automne
Ingmar Bergman - 1978
Diffusé en avant-première samedi 10 juillet à Cannes dans les projections de la plage, pour les petits chanceux qui y seraient.
1h34 ça me semble court pour en faire une adaptation complète d'un manga d'environ 1500 pages.
La base du pitch m'a l'air largement condensable en 1h30, je trouve.
Et les adaptations courtes, c'est plus sympa, ça évite d'être piègé dans un film à rallonge.
En gros le manga, sans spoiler, les 2 premiers tomes c'est une succession de flashback qui raconte, à travers les recherches du photographe Fukamachi, la vie d'Habu Joji et sa concurrence avec l'autre grand alpiniste japonais Hase Tsunéo. Le 3e tome c'est un tome de transition qui se déroule à Katmandou centré sur la recherche de ce fameux Habu Joji, et les deux derniers tomes c'est du pur alpinisme.
Donc c'est fort possible que ce qui est raconté dans les trois premiers tomes soit largement condensé pour se concentrer sur l'expédition dans l'Himalaya, au moins dans la deuxième partie du film. Juste que 1h30 je trouve ça un peu court pour restituer correctement le côté épique de l'expédition, mais bon je me doute que réaliser 90 minutes en animation c'est pas simple.
A priori, si le film commence direct sur la deuxième partie et l'entrecoupe avec quelques flashbacks de la première partie, ça passe largement en durée.
Wait and see.
D'ailleurs je crois que l'esprit de concurrence avec l'autre alpiniste peut sauter dans l'adaptation, je l'avais complétement oublié celui là.
On est pas les seuls à en parler.
Par contre le Hosoda me hype pas du tout pour le coup
29 septembre 2021 dans les salles
Finalement il sort demain au cinéma
Je viens de gagner deux places pour le film via senscritique, je suis chanceux en ce moment entre ça et un bluray Ghibli gratis
Je n'ai pas lu les mangas mais j'ai la sensation qu'un réel travail a été effectué pour condenser de la meilleure manière les 5 imposants tomes de Taniguchi. En à peine plus de 90 minutes Patrick Imbert restitue une jolie adaptation, concise, tout en prenant le temps (notamment dans le dernier acte) d'étaler l'ascension de l'Everest. La fatigue, les soucis techniques, la météo imprévisible ou encore les hallucinations liées au manque d'oxygène. Rien ne sera épargné à nos alpinistes. Je suis moins fan de l'animation rigide et parfois simpliste. Toujours un problème en France j'ai l'impression.
On passe néanmoins un bon moment devant cette aventure qui confirme la notoriété de l'oeuvre de base.
Le film d'animation de l'année est français oui oui!
Je n'ai pas tout vu mais je le décrète à ce jour! Et de toute manière le Yuasa ne sortira pas avant 2022 chez nous donc le tour est joué