The Terrorizers

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Commentaires
23/04/2015 02:56:27
je vois le lien entre les deux en fait, comme tu l'expliques, y'a des thèmes et un style formel qui se retrouve. Mais c'est comme si c'était plus le même homme, plus la même démarche du tout, pas la même "humeur", pas le même coeur. là, je suis resté bien en rade.
Sinon, merci de pas me tabasser à la récré :)
23/04/2015 03:13:31
A ta décharge je trouve que le cinéma Taïwanais n'est pas le plus facilement compréhensible pour les étrangers au pays.
Je pense qu'il faut avoir vécu cette putain de chaleur qui vous vide, cette pluie qui vous dissous en moins de 2 ou avoir vécu dans une de ces bâtiments froids et gris dans lesquels les cafards s'introduisent de partout pour bien saisir toute la puissance d'un auteur comme Tsai Ming Liang par exemple.

Edward Yang c'est pareil. Son ?uvre porte l'héritage d'une société qui est passé d'une pauvreté extrême à une abondance de biens matériels dans en l'espace d'une génération à peine. Comme l'a parfaitement dis Waho ce film est la voix d'une histoire troublée et instable.
Certes c'est un film froid et distant mais il est difficile de tourner autre chose dans une architecture aussi froide et désincarnée dans lesquels peu de patrimoine a survécu au delà des paysages montagneux. Ce n'est pas un hasard si beaucoup réalisateurs Taïwanais de la nouvelle vague portent le thème de l'aliénation de l'individu face à la ville par exemple.

A tous ceux qui s'intéressent au cinéma de ce pays je ne peux que vous conseiller de le visiter un jour, enrichissement garantie. Même si ce n'est pas là bas que vous dégusterez votre rhum sur une plage paradisiaque! :-)))
23/04/2015 03:34:53
Tsai Ming Liang, j'avais trouvé ça plus "fun" quand même. Et HHH me semble plus accueillant également, même si c'est pas exactement trépidant, mais fascinant et "chaleureux" dans son rapport au spectateur. De ce que j'en ai vu...J'ai dû en voir 2 de chaque (pas noté ici parce que je m'en rappelle plus grand chose). Donc, au final, c'est le 1er film taïwanais qui me saoule. Il reste de l'espoir :-)

Sinon, me lance pas de challenge, je suis sûr que je pourrais trouver le moyen de siroter du rhum n'importe où ;-)
23/04/2015 03:43:07
Ahaha! ça j'en doute pas! :D
23/04/2015 12:04:52
Etre naze tout seul, c'est dur. Etre naze à deux, c'est mieux :-)
12/01/2016 20:08:11
Je crois que j'ai rarement vu un film aussi précis, en tout cas dans la forme. Je vois certains membres ici parler de froideur et de distance, je préfère parler de précision et de rigueur, même si au final la sensation désagréable évoquée plus avant dans les commentaires demeure la même. Pour ma part, les cadrages extrêmement travaillés et le montage ultra-précis ont eu l'effet tout à fait inverse. Après tout, Yang filme des vies ultra-réglées, d'un ennui mortel, où l'ordre à fini de tuer toute émotion et toute sensation de vie, où les protagonistes, pour briser la bulle de leur ennui, n'ont d'autres choix que de sacrifier la sécurité qu'ils ont achevé après des années de travail. C'est assez fort. Un cinéaste comme Tsukamoto aurait filmé le même sujet en prenant le fond a contre-pied de par une approche formelle quasiment antinomique, mais Yang épouse le sujet complètement, et met en place un dispositif d'une véritable rigueur d'autiste. C'est tellement précis que ça en devient surprenant lorsqu'un élément de décor semble ne pas être tout à fait à sa place. Passionnant, et la fin est absolument sublime.
12/01/2016 20:08:39
Bon par contre, j'ai pas compris les rapprochements avec Mulholland Drive dans les pages précédents, ni même les histoires de puzzle :hap:
20/12/2023 01:59:14

Zering a écrit :Bon par contre, j'ai pas compris les rapprochements avec Mulholland Drive dans les pages précédents, ni même les histoires de puzzle :hap:'>

C'est parce qu'on ignore qui rêve/fantasme les meurtres à la fin ni dans quel ordre + le lien constant entre art (le roman) et ce qui est réel ou non. Le tout sur fond de romance (impossible)

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